Alors oui, j'entends déjà jaser : "Il se la coule douce. Il ne fournit plus. Il devient ramier, avec les pattes à la retourne... "
J'admets. Pendant trois jours, je n'ai rien écrit. Mais bon, j'étais en transit. Non, pas gastro-entéritique, j'y ai échappé cette année. Non... comme je le fais souvent, j'ai tout simplement effectué la translation géométrico-ferroviaire du point L comme Laxou au point L comme Laval.
Suite à quoi, au nom de la tradition judéo-chrétienne, j'ai souscrit à la cérémonie de l'assassinat de mollusques iodés vivants et le lendemain à celle de l'absorption de foie cirrhosé d'anatidés gascons.
Bref, vous l'aurez bien compris, je ne pouvais prendre le risque de glisser sous les touches de mon clavier quelques esquilles calcaires dégoulinantes d'eau de mer et moins encore de les graisser à coup de lipides remarquablement riches en acides gras insaturés : 57 % de monoinsaturés, 11 % de polyinsaturés et 27 % seulement de saturés.
J'ai donc pris la décision, douloureuse mais indispensable, de faire la trêve des cons faiseurs de jeux de mots laids.
Dès aujourd'hui, à partir de dorénavant et jusqu'à nouvel ordre, je vais donc reprendre le mitonnage des mots pour lutter contre les maux, de ciseler au mieux ces petites bêtises pour tenter toujours de vous entretenir la forme physique des zygomatiques et la rééducation périnéale.
Cochon qui sans dé dit !