Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de plaisir-de-mots.over-blog.fr
  • : Mon objectif est d'explorer l'inconnu d'une vie nouvelle, grâce, entre autres, à l'écriture. Le ton restera le même; souvent impertinent, parfois cynique mais toujours en tentant de garder ce qui nous permet encore de vivre dans ce drôle de monde, l'humour, dans tous ses états.
  • Contact

Rechercher

7 juillet 2016 4 07 /07 /juillet /2016 17:54
LUNE HIT HAIE NASSE YONNE HALLE

Quoi qu'on puisse dire du pénalty accordé à juste titre... ou non, l'Allemagne n'ayant pas marqué du tout, ça fait tout de même un point pour la France lors d'une phase de jeu active. Et pis c'est tout.

Ceci dit, je me questionne tout de même sur cet effet euphorisant du ballon rond sur le peuple tout entier, y compris sur le premier personnage de l'Etat qui a failli foutre par terre le Président de la FFB en le poussant de joie lors du but en seconde période.

Incroyable. 90 minutes de tension pour les joueurs, 90 minutes de stress pour le public dont la vie n'est pas engagée, pas plus que l'accès au travail ou la perte de celui-ci. Libération absolue, joie hystérique, quand le pays soutenu marque.. et gagne.

Certes, le sport est un combat, métaphore de la guerre entre deux peuples, avec cet énorme avantage qu'il ne génère pas d'autres cadavres que ceux des cannettes de bière (sauf quand le crétinisme pathologique pousse des supporters décérébrés à se foutre sur la gueule, jusqu'à des issues parfois fatales)

Je comprends bien que le gain d'un match puisse donner de la joie et pour avoir fait du sport, soutenu mes proches en compétition, j'avoue avoir eu moi aussi, des comportements excessifs (mais jamais dans la violence) Je n'échappe donc pas à mon propre questionnement.

La seule réponse que je trouve à cela est la suprématie de l'élitisme. Il faut être le meilleur, le premier. Drôle de paradoxe d'une société plurielle quasi entière qui célèbre une victoire métonymique : victoire d'une équipe/victoire d'une nation. Mais peut-être est-ce ainsi, inscrit dans l'histoire de l'homme belliqueux. Et dire que demain, toute cette unité pseudo fraternelle sera à nouveau mise à mal par les différends politiques, par les divergences idéologiques, par l'individualisme forcené.

L'unité footballistique aura duré le temps d'un Euro, à peu de choses près, celui que durent les roses.

Partager cet article
Repost0

commentaires