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Notre société est-elle phallocrate ? Vous vous posez encore la question ? Alors, juste une réponse en forme d'exercice de grammaire.
Prenez cette liste :
Un entraineur, un professionnel, un coureur, un gagneur, un masseur, un abatteur, un courtisan et enfin un péripatéticien.
Chacun de ces termes qualifie une profession, un sportif, une qualité...
Ensuite, mettez tous ces noms au féminin ; cela donne :
Une entraineuse, une professionnelle, une coureuse, une gagneuse, une masseuse, une courtisane, une péripatéticienne.
Je vous parie maintenant mon string et ma collection d'enclume en porcelaine de chine que statistiquement, si vous sondez le quidam (à part égale femmes et hommes) dans la rue, vous obtiendrez une majorité de réponses ramenant à une seule est même catégorie sémantique, pas forcément flatteuse pour vous, Mesdames.
Essayez... vous verrez ! De mon côté, je suis persuadé que les gros cons surgavés de testostérone et dont l'encéphale ressemble plus à une banane qu'à une graine de haricot hantent encore majoritairement notre société. Un certain député UMP du Morbihan, Philippe Le Ray en a donné une preuve flagrante il n'y a pas si longtemps pendant une séance à l'assemblée nationale en caquetant lors de l'intervention d'une de ses collègues, l'écologiste Madame Véronique Massonneau.