Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de plaisir-de-mots.over-blog.fr
  • : Mon objectif est d'explorer l'inconnu d'une vie nouvelle, grâce, entre autres, à l'écriture. Le ton restera le même; souvent impertinent, parfois cynique mais toujours en tentant de garder ce qui nous permet encore de vivre dans ce drôle de monde, l'humour, dans tous ses états.
  • Contact

Rechercher

3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 21:13
RÂLE BOL DèS COEUR AILE UN BAIE CIL

Le conseil régional de Lorraine a mis en place une consultation populaire à propos de la gare TGV Lorraine. Pour ou contre la construction d'une autre gare que celle actuelle, implantée au milieu de la campagne lorraine, à bonne distance de Nancy et de Metz, sans lien ferroviaire direct avec l'une ou l'autre. L'idée est de permettre une liaison plus pratique que celle actuelle, uniquement routière. Vote organisé ce dimanche 2 février. Participation lamentable... 10% des électeurs lorrains seulement se sont déplacés, pour, au final, rejeter la chose à 58 %

Oui, la consultation a eu lieu, contre les dénonciations de l'opposition du CR de Lorraine

Oui, la proportion des suffrages exprimés est ridicule en regard du nombre d'électeurs inscrits.

Oui, la réponse n'est pas celle que la majorité du CR de Lorraine aurait souhaitée (ce n'est pas celle qui me convient non plus)

Mais... si démocratie signifie quelque chose, même avec un taux de participation calamiteux, il faut s'y tenir.

Or, les déclarations du Président du Conseil Régionale de Lorraine, JP Masseret, PS au soir du résultat, dénoncent, parce que le non l'emporte, une action politicienne de l'opposition du CR de Lorraine, qui aurait fait une campagne finalement gagnante pour leur rejet de l'investissement nouveau.

Alors ? Pris à son propre piège; la majorité actuelle ?

Deux cas de figure

- la majorité s'assoit sur le vote qui ne lui a pas été favorable et construit contre les avis émis ladite gare.

- la majorité respecte le vote, si tenu fut-il et renonce à un projet qui lui était cher.

Dans les deux occurrences, elle est coincée et en paiera cher le tribu.

Cas un, c'est un déni de démocratie, cas deux, c'est un flop de gestion politique pour un projet qui, gueguerres départementales mises à part, tient debout.

Alors, quel recours ? J'attends avec tristesse le 29 février pour savoir comment le PS aura, une fois de plus, choisi de se ridiculiser...

Partager cet article
Repost0

commentaires

L
La démocratie participative manque amèrement de participants.C'est dur d'être abandonnée par des cons. Marine peut se frotter les mains.
Répondre