9 octobre 2014
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Place Stanislas, Nancy, hommage à la première guerre mondiale. Au détour d'un massif de fleurs dressé dans le cadre de la manifestation annuelle Éphémère jardin, des poèmes. Ou plutôt, dans la catégorie poèmes, des haïkus, écrits par les poilus de la grande guerre.
Ils traduisent l'effroi, la peur, la mort et la vie.
J'ai été touché par l'un d'eux. Je vous le livre
Un trou d'obus
Dans son eau
A gardé tout le ciel
Maurice Betz
Lisez, fermez les yeux, laissez-vous porter.